Numéro 160 du 16 au 31 décembre 2000


Du 20ème au 21ème siècle
Comment Bull a accompagné et souvent anticipé les grandes tendances du marché
Le comité de rédaction de Factuel a décidé d'accompagner nos vœux pour vous et vos familles, d'un calendrier un peu spécial.Vous y trouverez tout à la fois, les grandes étapes de l'évolution de ce 20e siècle et le positionnement de notre groupe par rapport à ce marché, agrémenté des réflexions de notre facétieux Jean-Edouard.

Bautier

Le 31 Juillet 1919
Fredrik Rosing Bull (1882-1925), ingénieur norvégien, dépose un brevet pour l'invention d'un dispositif de pré-selection des cartes qui permet d'obtenir un gain de temps considérable.

1921 F.R.Bull livre son premier client… une compagnie d’assurance.

1933 (mars) : La société H.W Egli Bull devient Compagnie des Machines Bull (capitaux français majoritaires)

1960/70 "les mainframes” informatique centralisée & salle blanche

1951 (octobre) : Présentation du Gamma 2 au SICOB.

1953 La Compagnie des Machines Bull livre le Gamma 3 (première génération d'ordinateur), au Crédit Lyonnais.

1953 La Compagnie des Machines Bull livre le Gamma 3 (première génération d'ordinateur), au Crédit Lyonnais.

1958
Bull invente le CMC7 (Caractère Magnétique Codé à 7 bâtonnets), lisible par l’homme et la machine.

1960
Bull 1er constructeur européen d'ordinateurs.
Bull livre le premier Gamma 60, à EDF Paris. Le deuxième à la SNCF.

1961
IDS (Premier système de gestion de bases de données).

1962
Le mot INFORMATIQUE a été inventé par Philippe DREYFUS de la Compagnie des Machines Bull l CMB commercialise le Gamma 10 (deuxième génération d'ordinateur).

1964
Naissance de Bull General Electric (Résultat de l'accord entre l'américain General Electric et CMB) l BGE est le N01 en Europe et le N02 mondial l Le MIT commande le premier GE 600.


1966
Plan Calcul Création de la CII par regroupement de CAE (Groupe CSF), SEA (Groupe Schneider) et Analac l BGE annonce le Gamma 55 (ordinateur de troisième génération).

1968/69
CII annonce l'IRIS50 puis l'IRIS80 (mémoire de 256 ko, OS : SIRIX II) l BGE 1er réseau Time Sharing en Europe

1960/70

"les mainframes" informatique
centralisée & salle blanche

1970
Naissance de Honeywell Bull (suite au transfert des activités informatiques mondiales de GE) l Livraison du premier IRIS 50 à l’IRIA l Accord R&D entre CII, CONTROL DATA et Thomson.

1973
Le programme Unidata (73/75) permet un transfert de compétences entre CII, Siemens et Philips l Création du 1er PC au Monde, le Micral N de R2E qui deviendra Bull Micral en 1982 (ordinateur de quatrième génération) l Création du TDS (Transactionnel haut débit) l Mise au point du Micropackaging (technique d’assemblage des circuits intégrés, révolutionnaire).

1974
Annonce de la Série 60 l Premier brevet cartes à puce à mémoire.

1976
Naissance de la compagnie CII-Honeywell Bull (par fusion de CII et de Honeywell-Bull) l "La symbolique de l'arbre" : l’arbre symbolise le savoir, la croissance et la vitalité. Le logo Bull évoque l'entrée dans l’ère de l’information et du savoir.

1979
L’effectif de CII-HB et de 18 300 personnes (14 000 en France) l Annonce de l'Architecture DSA & de la Ligne DPS* (*DPS : Distributed Processing Systems) l Premier brevet de la carte à puce à microprocesseur (équipe de Michel Ugon) l L'équipe dirigée par Jean Ichbiah remporte, grâce à son langage ADA, l’appel d’offre lancé par le Pentagone (USA) l En dix ans CiiHB a formé plus de 100 000 personnes à l'Informatique.

1980
Industrialisation du Micropackaging (embauche de 800 personnes à Angers (soit un total de plus de 3 000 personnes).
1970/80 "les mini-ordinateurs" informatiques départementales & logiciels standards

"la micro-informatique"PME & Progiciels
NATIONALISATION DE BULL

1982
Constitution du Groupe Bull par regroupement des compétences de CIIHB, Sems, Transac et R2E/Bull Micral l Effectif de la Cie : 25 600 personnes.

1983
Annonce de Mathilde l ’imprimante à haute vitesse, fabriquée à Bull-Belfort.

1984
Accords Bull / NEC sur les ordinateurs de grande puissance DPS 90.

1984 & 85
Bull s’engage dans les projets européens de Haute technologie “Esprit” et “Eureka”.

1985
Le GIE carte bancaire commande à Bull plus de 12 millions de cartes CP8 l Présentation du 10 000 DPS 6 fabriqué à Joué les Tours.

1986
Le 12 Mai , l'équipage du bateau "Esprit d'équipe" remporte la 4ème Whitbread autour du monde.

1988
Le projet DSP7000 est récompensé par le prix de l'innovation "Trophée Albert Costa de Beauregard" l Lancement des activités d’intégration de systèmes l Bull DPS9000 est l ’ordinateur le plus puissant du monde l 10 leaders de l'informatique (Apollo, Bull, DEC, Hitachi, HP, IBM, Philips, Nixdorf et Siemens) jettent ensemble les bases des systèmes ouverts dans OSF (Open Software Foundation) l Effectif de la Cie 45 600.
1989
Bull sponsorise 36000 communes de France pour planter l’arbre de la liberté commémorant le bi-centenaire de la révolution l Bull rachète l'américain Zenith l En micro-ordinateurs portable Bull devient le N02 mondial.
1980/901980/90

"Les interfaces graphiques"

1991
Annonce du Distributed Computing Model pour construire des Architectures Distribuées l Création avec Stéria de BSGL (génie logiciel) l France Télécom choisit le DCM Bull.

1992
Accords Bull/IBM sur les systèmes ouverts du monde Unix l ZDS remporte l’appel d’offre de l’armée américaine de 300 000 micros.

1994
Annonce des Architectures parallèles sur Power PC-SMP Server l 85 % des activités de Bull sont certifiés ISO 9000.

1995
Bull est le premier fournisseur européen de Systèmes d’Information l Entrent au capital Motorola, France Télécom, NEC et Dai Nippon Printing

PRIVATISATION DE BULL
1996
Bull cède ZDS à Packard Bell l Ouverture des sites web : www.bull.com, www.bull.fr l Effectifs de la Cie 21 700 personnes pour un CA de 24 milliards de francs l
1997
Bull développe avec sa technologie CMOS Jupiter/Gcos8 (serveur de cinquième génération) qu'il fournit à NEC. (Nb : Jupiter utilise un processeur de 7,3 millions de transistors sur une puce CMOS*). CMOS* : Complementary Metal-Oxyde Semiconductor

1998
SecurWare/Netwall de Bull devient l'unique firewall distribué par Netscape

1998 & 99… accords avec
- Sun-Nescape/solutions de commerce électronique ;
- Microsoft/Windows 2000 ;
- NEC/serveurs Intel/NT (offre Express5800) ;
- BEA/technologies, services, marketing & distribution e-commerce.
1999
Bull développe pour AIX, le module “worload manager” et fait ainsi d’EPC 2400 le serveur Unix le plus puissant du monde (215000 tpm)
Passage an 2000 du 31/12/99 au 6 Janvier 4000 personnes mobilisées.

2000
Annonce d'Olympus, deux fois plus puissant que Jupiter l Bull crée un incubateur de Start-Ups Internet l Octobre… Bull CP8 a annoncé une nouvelle génération de cartes à puce d'une puissance six fois plus élevée l Décembre… NEC fournira à Bull la plate-forme matérielle 16-voies (nom de code AzusA) d’architecture Intel Itanium l Bull portera le système d’exploitation AIX5L sur la plate-forme AzusA l 10 % du personnel Bull est engagé dans la R&D.
1990/2000 Mise en réseau des postes , Standardisation, Outsourcing/Infogérance,
passage à l’an 2000 et à l’Euro
...En route pour l’e-Société
Bull c'est : un CA de 4 milliards d'euros réalisé pour 1/3 en France, 1/3 reste de l'europe, 1/3 reste du monde et 18000 personnes dans 100 pays
Cinq activités au top
1/Conseil, conception et intégration de systèmes et de solutions pour le Net.
2/Expertise et fourniture d ’infrastructures incluant les serveurs “Internet ready”.
3/Management de services Internet et e-commerce.
4/Technologie de la carte à microprocesseurs pour transactions sécurisées et accès Internet via des terminaux spécifiques.
5/Logiciels d’administration sécurisée des systèmes et des réseaux (e-infrastructure).

Des solutions sectorielles spécialisées
1/Solutions de banque en ligne pour la Finance.
2/Solutions de dématérialisation pour le Secteur Public.
3/Solutions de facturation et de configuration de services pour les Telcommunications.
4/Des progiciels de Supply Chain, d ’ERP et de gestion de la relation client pour les industries.

et trois attitudes
1/Volonté d’aider les entreprises à transformer leurs processus pour atteindre les performances attendues dans la Net-Economie.
2/Soucis de sécuriser les applications clientes et de simplifier leur emploi.
3/Vitesse, adaptation et capacité d’innovation technologique dans notre prestation.
Le 3ème millénaire
fait débat
"La nouvelle économie ne se limite pas à une nouvelle manière de vendre en passant par le Web. Le défi que pose Internet est celui de la transformation des entreprises. La promesse de la nouvelle économie est une croissance soutenue et la création de richesses, pas seulement pour les milliardaires de la Silicon Valley, mais potentiellement pour tout le monde."
Guy de Panafieu, du Groupe Bull (p57)

"Dans la Net économie, le capital réel d'une entreprise n'est pas constitué de ses actifs corporels mais de son capital intellectuel et humain. L'intelligence, l'expertise et les compétences des femmes et des hommes sont les véritables fondations des sociétés "dotcom*".
Alain Buis, du CUBE, association des utilisateurs de Bull (p51)
*Dotcom, nom donné aux Etats Unis aux entreprises dont toute l'activité gravite autour d'un site Web.

"La manière traditionnelle de gérer une entreprise n'est pas compatible avec la façon dont il faut aborder Internet. Entre autres différences, citons la rapidité du processus de décision, l'"apprentissage par la pratique", la création de valeur dans un délai très court, la capacité à incuber des idées et des initiatives nouvelles et la disponibilité de ressources financières pour constituer des partenariats.
Cyrille du Peloux, du Groupe Bull (p70)

"Produire ne signifie pas uniquement fabriquer des objets. Il s'agit également de donner à ces objets une utilité dans le temps et dans l'espace."
Sam Lanfranco, de l'Internet Societal Taskforce et de l'Université York au Canada (p46).

"La multiplicité des langues est un problème et un obstacle évident. Une méthode possible consisterait à utiliser une langue universelle telle que l'anglais, et à publier la plupart des sites Web à la fois dans leur langue locale et dans la langue universelle."
Andrew Mancey, du Sustainable Development Networking Programme, en Guyane (p49).

"Il est clair que de fortes pressions vont s'exercer pour recruter des informaticiens et la concurrence sera rude. Les pays en voie de développement ont encore plus besoin de ces personnes qualifiées et ils auront du mal à retenir les meilleures, les plus intelligentes. Ne serait-il pas possible de tirer avantage de la nature non-géographique d'Internet en les faisant télétravailler via Internet."
Keith Gardner, de l'OTAN en Belgique (p52).

"De plus en plus d'employeurs demandent à leurs employés de réfléchir et d'agir plutôt que d'obéir à des instructions et de suivre les modèles du passé."
Horace Mitchell, de European Telework Online au Royaune-Uni (p59).

"La nouvelle économie va contribuer à 'détruire' de nombreux emplois sous leur forme connue. Ceci est inévitable. En même temps, elle va en créer de nombreux autres. Le plus grand danger c'est qu'un grand nombre d'entre nous devienne inemployé et inemployable. Une solution serait la mise en œuvre par tous les gouvernements et toutes les entreprises d'un système de formation continue à vie."
Christine Maxwell, de Chiliad Publishing, en France, et de l'Internet Society (p61).

"La transformation culturelle nécessaire pour s'adapter aux nouvelles technologies va représenter un choc pour ceux qui ne se sont pas préparés, c'est à dire ceux qui n'ont pas encore pris en compte leur propre évolution. Il n'est pas souhaitable d'exagérer les difficultés liées à l'adaptation à la Net économie. Depuis l'époque des cavernes, l'humanité a subi bien des bouleversements, qui l'ont conduite jusqu'à commander des DVD en passant par Internet."
Françis Vidal, du Groupe Francis Vidal en France (p68).

"Les gens doivent être habilités à développer leur propre chemin pour aller du connu vers l'inconnu."
Francesco Garibaldo de l'Institute for Labour Foundation, en Italie (p69).

"Bien que l'on se trouve actuellement, en matière de changement, dans le contexte de 'premier parti, premier arrivé', il est encore trop tôt pour savoir si la vieille parabole du lièvre et de la tortue a perdu toute sa validité."
Sam Lanfranco, de l'Internet
Societal Taskforce et de l'Université York au Canada (p69).

"L'épreuve à laquelle seront soumises les grandes entreprises consistera à voir dans quelle mesure elles se montrent capables de se comporter comme des start up, tout en exploitant leur architecture et leur base de connaissance."
Andrew Sleigh, du Ministère britannique de la défense (p71).

"Les entreprises doivent se demander 'que faisons-nous de bien?' et 'que pourrions-nous faire de bien?'.
Les plus graves problèmes peuvent survenir chez les entreprises les plus grandes, les plus anciennes et les plus prospères, qui ont beaucoup de mal à réfléchir à leur activité actuelle."
Horace Mitchell, de European Telework Online au Royaune-Uni (p79).

170 acteurs représentants 40 nations ont contribués à la réalisation du document de référence de 144 pages.
(Investir la net économie 2000).